
Amsterdam 2009 "Sous les 2h40"
Nathanaël Bordes/ bordesnath@gmail.com/ Saint-Girons, France
En Octobre 2009, nous décidons avec mon pote Stéphane de nous rendre à Amsterdam.
En cette période, le temps est idéal aux Pays Bas et surtout ce plat pays est propice aux performances.
Autant dire que j'y vais pour claquer un chrono.
Pour s'y rendre c'est très simple ! Une ligne directe avec Air France depuis Toulouse pour 100€ et moins de 2 heures de vol.
Pour ce petit week-end, je suis accompagné par ma petite bande de potes Couserannais venue en mode supporters.
En ce 18 Octobre, les conditions pour courir le marathon d'Amsterdam sont vraiment idéales. Soleil et pas de vent.
Dans le stade Olympique, lieu du départ, la ferveur est palpable.
3, 2, 1, c'est parti. Un quart de tour de piste et nous sortons du stade. Mes poils se hérissent tellement la foule hurle.
En route pour mon troisième marathon.
Pendant 10 kilomètres, nous sommes en centre ville. Les grandes avenues s'enchaînent. Nous passons sous le Rijskmuseum avant de filer vers la route de l'Amstel . En petit groupe, nous avançons à bonne allure. L'entente est vraiment cordiale tant et si bien que nous passons au semi marathon en moins d'1h19. En clair dans ma tête je suis parti sur des bases de 2h38.
Vers le 25°kilomètre, mes amis sont là, ils m'encouragent. Je ne bouge pas, je suis confiant. La route est toujours aussi plate. Idem jusqu'au 30ème.
Retour maintenant en centre ville. Un de mes compagnons d'échappée me dit que nous allons avoir deux difficultés. 2 ponts à franchir.
Les seules difficultés sont là au 34-35° km. Je m'accroche car je suis un peu en surchauffe ! Malgré tout, je maintiens l'allure. Je regarde mon chrono, toujours dans le tempo. Les kilomètres défilent. 37, 38, 39 ème kilomètre....
L'arrivée est proche. D'ailleurs la foule au fil du parcours est de plus en plus dense. J'aperçois au fond de la ligne droite le stade. C'est signe de délivrance.
J'y pénètre à grandes foulées. Il me reste 300m. Je me bats tel un lion. J'essaie de passer sous les 2h39. Hélas il me manquera 3 secondes. Je termine mon marathon en 2h39'03. Je suis heureux. J'ai encore gagné 7'par rapport à l'épreuve précédente.
Par contre pour retrouver mes supporters, je souffre. Je marche en canard, synonyme d'être allé au bout de l'effort.