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  Rotterdam 2011: 

" je stagne mais j'apprends"

Avril 2011.

     Cette fois ci après avoir fait la saison de cross et m'être arrêté aux pré France, je prends la direction à nouveau des  Pays Bas et du marathon de Rotterdam.

     Même si je n'ai pas réussi encore à atteindre 2h38, je me fixe la barre des 2h35-2h36.

J'ai pour cela bien travaillé mon seuil et mes sorties longues.

     Comme d'habitude le groupe de supporters est là ainsi que Manu Dos Santos et la Sanchez Family.

     Avec nos temps respectifs, nous sommes placés derrière le sas élite.

     9h30, départ. Manu part en trombe. Je ne le récupèrerai qu'au 26° kilomètre.

Pendant ce temps avec Stéphane, nous faisons un petit bout de chemin. Nous sommes réguliers jusqu'au 10° kilomètre. Nous  passons en 36'34.

     Puis je file. Je continue à gérer mon allure et franchis avec hargne les kilomètres. Peu avant le semi marathon, une légère montée. Elle est un peu difficile. Je passe malgré tout au semi en 1h17'45s soit plus ou moins les bases de 2h36. Manu est encore devant. Au 26° kilomètre alors que nous franchissons le pont principal de Rotterdam, je double mon pote. Il s'accroche un peu à mes baskets puis lâche progressivement.

    Jusqu'au 31° kilomètre et l'entrée dans le parc boisé de Rotterdam, tout va pour le mieux.

    Mais d'un coup comme à Vienne, la machine s’enraye. Je perds de l'allure. Heureusement c'est plat. Par contre la température monte. C'est très dur et Manu au fil des kilomètres me fond dessus. Je suis dans le dur, et me sens à l'arrêt.  Mes jambes sont dures, mon bras droit joue des essuies-glace. 

     Le mur est à nouveau là.

    Malgré tout, tel un marathonien, je ne change rien et fonce à mon allure vers l'arrivée. Je suis cuit.

    Je franchis la ligne en 2h40'17 en 96° place.

    Manu la franchira en un peu plus de 2h41 et remportera l'épreuve en Master 2.

    A nouveau j'ai appris l'humilité du marathon. Il me reste vraiment beaucoup de travail pour franchir le palier des 2h38.

    Pour les runners : ce marathon est vraiment à vivre. Il est plat et propice aux chronos. Sans chaleur, ni vent, une bonne dose de préparation et de gestion de l'effort, le marathon de Rotterdam vous permettra de battre vos records.

      

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 Nathanaël Bordes/ bordesnath@gmail.com/ Saint-Girons, France

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